REMERCIEMENTS à 

Patrick MUNIER, sans qui je n'aurais pas pu trouver ce cousinage.

Claudie De RAUGLAUDRE, pour son texte et ses extraits de lettres, ainsi que son aide pour me faire mieux  connaître ma cousine.

Portrait de Camille Claudel
vers 1884

 

Vous pourrez trouver, après l'histoire du drame de ma cousine, des extraits de lettres qu'elle a écrit de l'asile, quelques liens sur des sites parlant d'elle, ainsi que ce qui a été écrit et dit sur elle.

Mais tout d'abord, voici notre lien de parenté.

 

  


Qui a peur de Camille Claudel ? Qui connaissait cette sculptrice de génie, la sœur trop longtemps oubliée du poète Paul Claudel, diplomate connu de tous et très cher fils de l'Église ? Un spectacle, des écrits, des expositions ont fait sortir de l'ombre cette artiste au destin tragique Camille Claudel et Virginia Woolf furent contemporaines (1864-1943, 1882-1941) Créatrices admirables, femmes surdouées toutes deux, bâillonnées à en mourir.

Camille a 48 ans. Le 10 mars 1913, une semaine après la mort de son père, elle est arrêtée (c'est le mot) par "deux sbires armés de toutes pièces, casqués, menaçants en tous points", écrira-t-elle plus tard. Enlevée dans l'ambulance garée devant la porte, elle ne se défendra pas. Les locataires de la vieille maison du quai Bourbon se sont plaints du comportement étrange de cette femme solitaire, dans l'appartement aux volets toujours clos, sortant prudemment le matin pour quérir sa nourriture. "On me reproche, ô crime épouvantable, d'avoir vécu toute seule " écrit-elle, lucide, en 1917. Camille sera enfermée pendant 30 ans à l'asile de Montdevergues, près d'Avignon, où, prostrée, souffrant du froid, de la solitude et des soins médiocres, elle s'étiolera et mourra le 19 octobre 1943. Pendant ce temps, Paul son frère chéri poursuit une carrière brillante aux quatre coins du monde. La correspondance que Camille lui adresse ne révèle pas une malade mentale mais une malheureuse incomprise depuis l'enfance.

Sculpteur : une profession sans féminin

Mais aussi, quelle idée de vouloir faire de la sculpture, ce métier n'a même pas de féminin ! Malmenée par la vie difficile, impossible pour cette femme pourtant résolue, combative et géniale, Camille sombrera dans le découragement, allant jusqu'à s'acharner parfois sur ses propres oeuvres, les détruisant avec un cruel sentiment d'échec. "Elle a connu les pires détresses, la misère déprimante et agressive, elle a lutté seule" , écrit le critique Louis Vauxcelles dans le catalogue de l'exposition du Salon d'Automne de 1905, ajoutant que cette grande artiste "ne fut guère aidée à se faire la place qu'elle mérite"
A cette date, Camille gardait quelque espoir de se faire reconnaître tout à fait. Cependant déjà "elle passait de la mélancolie la plus sombre à des excès de gaieté délirants" (Henri Asselin), comportement que les médecins qualifieront de "psychose incurable", justifiant une détention qui la privera définitivement de toute création nouvelle. "En réalité, écrit-elle de l'asile, on voudrait me forcer à faire de la sculpture ici. Voyant qu'on n'y arrive pas, on m'impose toutes sortes d'ennuis. Cela ne me décidera pas, au contraire."

D'Auguste Rodin, le sculpteur de renom, Camille se plaindra jusqu'à sa mort. Elle en fut la modèle, l'inspiratrice, la maîtresse (entre eux 24 ans d'écart), en même temps qu'elle devenait une statuaire de génie. L'élève allait elle dépasser le maître ? La jalousie n'a-t-elle pas été une composante féroce de la tragédie qui se joua comme à l'antique ? Camille accusera son ancien amant, coupable, selon elle, du vol de "différentes esquisses que lesquelles il avait jeté son dévolu". Ces plaintes, fondées ou non, révèlent le terrible sentiment d'injustice qui fut le sien après sa rupture d'avec Rodin et qui la conduisit petit à petit au désespoir puis à son "assignement à résidence forcée".
"C'est réellement trop fort, dira-t-elle, ... me condamner à la prison perpétuelle pour que je ne réclame pas... Tout cela au fond sort du cerveau diabolique de Rodin. Il n'avait qu'une idée, c'est que lui étant mort je prenne mon essor comme artiste et que je devienne plus que lui, il fallait qu'il arrive à me tenir dans ses griffes après sa mort comme pendant sa vie. Il fallait que je soies malheureuse, lui mort comme vivant. Il a réussi en tous points, car pour être malheureuse je le suis". Camille fut désespérément seule, se préoccupant peu de sa nourriture, travaillant sans cesse, négligeant sa tenue vestimentaire, se battant comme une lionne pour survivre. Rodin, lui, jouissait de la sécurité matérielle grâce à une vie confortable assurée par Rose Beuret , la compagne qu'il épousa deux semaines avant qu'elle ne meure en 1917. Lui-même s'éteindra quelques mois plus tard.

Famille et solitude

Paul, le compagnon d'enfance de Camille, était le seul sans doute à pouvoir la comprendre. Sa mère et sa sœur ne l'aimaient guère, Camille ayant délibérément quitté le cadre imposé aux filles. Dans son livre "Camille Claudel", la petite-fille de Paul Claudel, Reine-marie Paris, défend le point de vue de la famille. C'est son droit et il se peut qu'à l'époque le sort cruel réservé à Camille ayant transgressé l'interdit ait été dans la ligne d'une société fonctionnant selon les normes masculines, capable de détruire une femme surdouée par les obstacles placés sur son chemin. "Ce n'est pas ma place au milieu de tout cela, se plaint-elle depuis cette maison d'aliénées, il faut me retirer de ce milieu. Après 14 ans d'une vie pareille, je réclame la liberté à grand cris" Avant de devenir une petite vieille pitoyable, Camille avait été une jeune file superbe au regard altier, irréductible et même un peu "redoutable" selon Paul. Rien ne la prédisposait à la vie végétative qu'on lui a fait mener 30 ans durant. Un de ses chefs-d'œuvre : "Sakountala" ou "L'Abandon" révèle un cœur aimant et attachant. Admiratif, son frère Paul commente : "L'homme à genoux ... n'est que désir..., elle, cède, aveugle, sourde, lourde... à ce poids qui est l'amour. L'un des bras pend..., l'autre couvre ses seins et protège son cœur. Impossible de voir rien là de plus ardent et de plus chaste"

Quand elle sculptera le groupe "L'Age mûr", c'est elle qui sera cette fois à genoux, "L'Implorante", confiant sa détresse après l'abandon de Rodin, essayant en vain de retenir l'homme qui se détourne. On est loin de cet abandon de l'amour, celui dont elle aura comblé Rodin et qui est immortalisé dans "Sakountala"

Le génie vaincu

Camille a été un grand oiseau brisé "ses ailes de géant" empêchées de voler, comme l'albatros chanté par Baudelaire. Il faut voir l'émouvante sculpture "Persée et la Gorgone" pour y lire comme à livre ouvert le calvaire de la malheureuse, les ailes repliées, gisante, foulée aux pieds par Persée, le guerrier triomphant, fier d'avoir abattu une prétendue créature monstrueuse, exhibant la tête coupée de la femme mythique à la chevelure de serpents. Tous ces serpents grouillants ne sont-ils pas les symboles phalliques, signe du sexisme de ceux qui portent attente au génie féminin ? Des ethnologues, comme Mircea Eliade, ont démontré que dans toutes les traditions le serpent est le maître des femmes.

Pauvre Méduse décapitée dont le regard éteint, dans ce visage à l'image et ressemblance de Camille, suscite l'épouvante de Persée ! Dans la mythologie grecque patriarcale, Méduse symbolisait la perversion spirituelle, l'ennemie à combattre. Est-ce un crime qu'une femme se permette d'avoir du génie et qu'il faille lutter contre cela ? Persée le destructeur (Pterseos) a voulu prendre possession d'un pouvoir spirituel, mystérieux à ses yeux, mais le reflet de la tête tranchée dans le bouclier-miroir lui signifie sa culpabilité personnelle. Qui voyait la Méduse en restait pétrifié. Rodin d'ailleurs n'a pas échappé au remords tardif.

Pour Camille la cage sociale avait succédé à la cage familiale. Sa dernière oeuvre "Niobide blessée" d'inspiration encore autobiographique est l'image d'une femme mourant d'une flèche. Elle lui coûta de si grandes difficultés avec l'administration des Beaux-arts qu'Armand Dayot, chargé du rapport, témoigna de l'extrême fatigue de l'artiste en décembre 1908, après des mois de lutte acharnée pour se faire payer. "Niobide blessée" illustre la fin tragique de la femme piégée et victime pour ne pas s'être pliée à l'image socioculturelle voulue. "Après s'être emparés de l'œuvre de toute ma vie, ils me font faire les années de prison qu'ils auraient si bien méritées eux-mêmes", accuse Camille depuis l'asile, témoignage que sa mère, qui d'ailleurs ne lui rendra jamais visite lors de son internement, confirmera dans une lettre conservée aux Archives Nationales : "Ses éditeurs font fortune avec ce qu'ils ont obtenu d'elle". Comment ne pas conclure avec Camille elle-même: "C'est l'exploitation de la femme, l'écrasement de l'artiste à qui l'on veut faire suer jusqu'au sang"


Claudie de Rauglaudre, Décembre 1984

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Voici quelques passages de ses lettres de l'asile


"... Mon rêve serait de regagner tout de suite Villeneuve et de ne plus bouger, j'aimerais mieux une grange à Villeneuve qu'une place de première pensionnaire ici...
Ce n'est pas sans regret que je te vois dépenser ton argent dans une maison d'aliénés. De l'argent qui pourrait m'être utile pour faire de belles oeuvres et vivre agréablement ! Quel malheur !...!

"...C'est réellement faire preuve de folie que de dépenser un argent pareil. Quant à la chambre, c'est la même chose, il n'y a rien du tout, ni un édredon, ni un seau hygiénique, rien, un méchant pot de chambre les trois quarts du temps ébréché, un méchant lit de fer où on grelotte toute la nuit (moi qui déteste les lits de fer, il faut voir si je (illisible) de me trouver là-dedans,..."

"...En réalité on voudrait me forcer à faire de la sculpture ici; voyant qu'on n'y arrive pas on m'impose toutes sortes d'ennuis. Cela ne me décidera pas , au contraire..."

"...Aujourd'hui 3 mars 1920, c'est l'anniversaire de mon enlèvement à Ville-Evrard : cela fait 7 ans... faire pénitence dans les asiles d'aliénés. Après s'être emparés de l'œuvre de toute ma vie ils me font faire les années de prison qu'ils auraient si bien méritées eux-mêmes..."

"... Je ne ferai pas de scandale comme tu le crois. Je serais trop heureuse de reprendre la vie ordinaire pour faire quoi que ce soit. Je n'oserais plus bouger tellement j'ai souffert. Tu me dis qu'il faudrait quelqu'un pour me servir ? Comment cela ? Je n'ai jamais eu de bonne de ma vie..."

"...J'ai beaucoup tardé à t'écrire car il a fait tellement froid que je ne pouvais plus me tenir debout. Pour écrire je ne puis me mettre dans la salle où se trouve tout le monde, ou brûlote un méchant petit feu, c'est un vacarme de tous les diables. Je suis forcée de me mettre dans ma chambre au second où il fait tellement glacial que j'ai l'onglée, mes doigts tremblent et ne peuvent tenir la plume. Je ne me suis pas réchauffée de tout l'hiver, je suis glacée jusqu'aux os, coupée en deux par le froid. J'ai été très enrhumée. Une de mes amies, une pauvre professeur du lycée Fénelon qui est venue s'échouer ici, a été trouvée morte de froid dans son lit. C'est épouvantable. Rien ne peut donner l'idée des froids de Montdevergues. ..."

"...Il ne faut pas espérer obtenir de changements dans une maison de fous. Les règlements y sont nécessaires pour toutes ces créatures énervées, violentes criardes, menaçantes,... que leurs parents ne peuvent supporter tellement elles sont désagréables et nuisibles. Et comment se fait-il  que moi je soies forcée de les supporter ? Sans compter les ennuis qui résultent d'une telle promiscuité... Que c'est ennuyeux d'être au milieu de tout cela, je donnerais cent mille francs si je les avais pour sortir tout de suite..."

"...Je ne veux plus toucher à tous ces graillons qui me rendent horriblement malade, je me suis fait donner des pommes de terre en robe de chambre à midi et le soir, c'est de cela que je dois vivre, cela vaut-il la peine de payer vingt francs par jour pour cela . C'est le cas de le dire qu'il faut que vous soyez fous..."

"Je vous ai déjà dit que les premières classes étaient les plus malheureuses. D'abord leur salle à manger est dans le courant d'air, elles sont à une toute petite table serrées les unes contre les autres. elles ont toujours la dysenterie d'un bout de l'année à l'autre, ce qui n'est pas un signe que la nourriture est bonne. Le fond de la nourriture est celui-ci : de la soupe (c'est-à-dire de l'eau de légumes mal cuits sans jamais de viande), un vieux ragoût de bœuf en sauce noire, huileuse, amère, d'un bout de l'année à l'autre, un vieux plat de macaronis qui nagent dans le cambouis ou un vieux plat de riz du même genre, en un mot le graillon jusqu'au bout, comme hors-d'œuvre quelque minuscule tranche de jambon cru, comme dessert de vieilles dattes ou trois vieilles figues racornies ou trois vieux biscotins ou un vieux morceau de fromage de bique; voilà pour vos vingt francs par jour; le vin c'est du vinaigre, le café c'est de l'eau de pois chiches..."

"...L'imagination, le sentiment, le nouveau, l'imprévu qui sort d'un esprit développé étant chose fermée pour eux, têtes bouchées, cerveaux obtus, éternellement fermés à la lumière, il leur faut quelqu'un pour la leur fournir. Ils le disaient : "...nous nous servons d'une hallucinée pour trouver nos sujets". Il y en a au moins qui auraient la reconnaissance du ventre et qui sauraient donner quelques compensations à la pauvre femme qu'ils ont dépouillée de son génie : non ! une maison d'aliénés ! pas même le droit d'avoir un chez moi ! Parce qu'il faut que je reste à leur discrétion ! C'est l'exploitation de la femme, l'écrasement de l'artiste à qui l'on veut faire suer jusqu'au sang..."

"...c'est réellement trop fort !... Et me condamner à la prison perpétuelle pour que je ne réclame pas !
"Tout cela au fond sort du cerveau diabolique de Rodin. Il n'avait qu'une idée, c'est que lui étant mort je prenne mon essor comme artiste et que je devienne plus que lui... il fallait qu'il arrive à me tenir dans ses griffes après sa mort comme pendant sa vie. Il fallait que je soies malheureuse lui mort comme vivant. Il a réussi en tous points car pour être malheureuse je le suis !... Je m'ennuie bien de cet ... esclavage..."

"...Ce n'est pas ma place au milieu de tout cela, il faut me retirer de ce milieu; après quatorze ans aujourd'hui d'une vie pareille, je réclame la liberté à grands cris..."

"...Il y a aujourd'hui quatorze ans que j'eus la désagréable surprise de voir entrer dans mon atelier deux sbires armés de toutes pièces, casqués, bottés, menaçants en tous points. Triste surprise pour une artiste; au lieu d'une récompense, voilà ce qui m'est arrivé ! c'est à moi qu'il arrive des choses pareilles..."

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Liens sur Camille Claudel

La page de Patrick Munier sur sa cousine.

GénéaStar, la généalogie des personnages célèbres.

Le musée de Rodin.
Site perso sur la biographie de Camille Claudel.

Encore un site perso sur Camille Claudel.

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Livres sur Camille Claudel

" UNE FEMME " de Anne Delbée aux Presses de la Renaissance 1982. 
" L' INTERDITE " de Anne Rivière aux Éditions Tierce, 1983.
" CAMILLE CLAUDEL"  de Reine-marie Paris chez Gallimard.

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Ils ont dit

Armand Dayot : "Je serai très surpris si Mademoiselle Claudel ne prenait pas place un jour, brusquement, parmi les grands maîtres sculpteurs du siècle"

Danièle Ludovici dans un article de "La Pratique médicale quotidienne" du mardi 4 décembre 1984, à propos d'une émission de A2 sur Camille Claudel 

"... En mars 1913 son père meurt. Une semaine plus tard c'est son frère Paul -l'être qui lui est le plus proche- qui signe le certificat d'internement à l'asile de Montdevergues près d'Avignon. Malgré ses supplications pour en sortir, elle y restera jusqu'à sa mort en 1943. Elle est enterrée à la fosse commune dans le carré des fous....
Camille Claudel était-elle folle ? Là encore, mystère. Les auteurs de l'émission ont recueilli les derniers témoignages des derniers témoins. La petite-fille de l'amie d'enfance de Camille Claudel, femme de ménage dans la famille Claudel, laisse entendre qu'elle aurait été enfermée pour motif de grossesse. N'oublions pas que nous sommes au 19è siècle. A l'asile de Montdevergues, d'anciennes surveillantes qui subissaient le même emprisonnement que les malades déclarent ne pas avoir noté de troubles particuliers chez elle. En 30 ans, pas une seule visite de sa famille, si ce n'est un ou deux passages de son frère Paul à l'asile, lors de ses passages de diplomate en France. Alors Camille écrit beaucoup à sa mère pour la supplier de la faire sortir, mais n'obtient jamais de réponse. Parallèlement, la mère écrit au directeur de l'asile, en lui interdisant littéralement qu'on laisse sortir sa fille, celle-ci "ayant déjà fait beaucoup trop de mal à la famille". Des lettres effarantes de dureté, d'une froideur et d'une indifférence telles qu'on se demande de quel crime Camille peut être punie.
Ce frère Paul Claudel qui a pu faire interner sa sœur qu'il aimait tant, il semble que cet acte l'ait hanté toute sa vie, quand il l'évoque ainsi : "Je la revois cette superbe jeune fille dans l'éclat triomphal de la beauté et du génie qu'elle exerça sur mes jeunes années. Un front superbe surplombant des yeux magnifiques d'un bleu foncé si rare à rencontrer ailleurs que dans les romans. Un air impressionnant de courage, de franchise, de supériorité, de gaieté. Quelqu'un qui a reçu beaucoup". Et l'on pourrait ajouter : à qui l'on a tout repris. Par jalousie inconsciente ? De mauvais esprits laissent entendre que l'attitude étrange de sa sœur aurait gêné la carrière naissante du frère, à la fois diplomate et écrivain. Voire. Tout simplement Camille Claudel, trop entière, trop marginale, trop belle et sans aucun doute trop géniale, a payé tr ès cher cette orgueilleuse indépendance"

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