Je vous propose de découvrir quelques 120 documents, reproductions de photos ou de revue de presse originales, racontant l’histoire de la résistance de 1940 à la Libération. Une légende vous est proposée pour chaque document. Il vous suffit de cliquer sur le numéro correspondant à la légende. Si vous trouvez qu'un document ait été un peu trop comprimé (et je vous comprend, mais il faut bien réduire le temps d'ouverture des pages) et si vous désirez que je vous l'envoie  beaucoup mieux scanné, n'hésitez pas, écrivez-moi. Mais déjà là, certains documents n'ont pas pût être réduits autant que je le voulais, afin de garder leur lisibilité...

 

 
 
001 La Résistance est née le 18 juin 1940, non seulement dans son esprit mais dans sa lettre. Voici, de la main même du général de Gaulle, la fin de son appel historique du 18 juin, avec le phrase : « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. » « Manuscrit authentique de mon appel du 18 juin 1940 », note en marge le général de Gaulle, qui signe. Document extrait de la revue 18 juin 1940. 
 
002 Mais la Résistance prend date effectivement du 25 juin 1940 à 0 h 35. A cette date et à cette heure, l’armistice est devenu effectif, qu’avait décidé le Conseil des ministres présidé à Bordeaux par M. Albert Lebrun, président de la République, le maréchal Pétain étant président du Conseil. Le confirme ce numéro de 5 heures du matin, le 25 juin 1940, du journal de Bordeaux La France de Bordeaux et du Sud-ouest qui annonce tout à la fois :
  • - «  Les hostilités ont cessé à 0 h 35. »
  • - «  Le gouvernement a décidé que la journée serait une journée de deuil national. »
  • - « Le colonel d’infanterie de Gaulle est mis d’office à la retraite... » Collection Maraval.
 
003 A la même époque à Paris, occupé depuis le 14 juin, officiers et soldats allemands se mêlent, détendus, aux consommateurs français, à la terrasse des cafés ; sur cette photographie, la terrasse du Café de la Paix, place de l’Opéra. B.N. Estampes, collection Safara. 
 
004 A la même époque, à Londres, voici de Gaulle (général de brigade à titre temporaire), suivi de son officier d’ordonnance, le lieutenant de Courcel. B.N. Estampes, collection Safara.
 
005 La Résistance s’incarne, dès ce moment, dans une voix, celle du général de gaulle, à Radio Londres : l’appel du 18 juin est suivie de l’appel du 22 juin et de l’appel du 28 juin où est condamné l’armistice, proclamé le maintien de la présence française dans la guerre, face à l’Allemagne nazie. Le général de Gaulle parlant au micro de la B.B.C.
 
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Septembre 1940. L’appareil du Parti communiste français, qui jouera plus tard un si grand rôle dans l’action résistante, ne s’est pas dégagé à cette date des mots d’ordre nés du pacte germano-soviétique d’août 1939. Ce journal clandestin de septembre 1940 (un des tout premiers donc), le Rouleau rouge « organe des communistes du Croissant » (imprimerie de presse parisienne), exige la libération des « geôles du capitalisme  » de membres du Parti prétendu coupables d’avoir « dénoncé la guerre impérialiste » et « d’avoir été les défenseurs de la paix ». Il «  réclame la parution des journaux ouvriers tels que l’Humanité, Ce Soir, la Vie ouvrière, etc., interdits par Daladier parce qu’ils défendaient la paix ». Document rarissime, jamais encore reproduit, semble-t-il. Collection particulière.
 
007 Novembre 1940. Première manifestation résistante : celle de lycéens et étudiants, le 11 novembre, à l’Arc de Triomphe de l’Etoile. Premier numéro aussi de l’Université Libre, que voici. Rendant compte de la manifestation de l’Etoile et de la répression qui suivit, il s’indigne de l’arrestation et de la révocation du Pr. Paul Langevin, annonce le refus de toute collaboration par le Pr. Frédéric Joliot, proteste contre l’antisémitisme, le retour des congrégations enseignantes et le «  nouveaux programmes réactionnaires de Vichy ». Langevin et Joliot étant tous deux communistes, il est incontestable que les intellectuels du Parti prennent ici une première attitude publique de résistance face à l’ « occupant et aux traître de Vichy ». Le fondateur de l’Université Libre était le professeur communiste Jacques Solomon, gendre de Paul Langevin. L’Université Libre subsistera jusqu’à la libération.
 
 
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20 janvier 1941. N°1 du Journal Officiel de la France Libre qui publie notamment l’ « Accord entre le gouvernement de Sa Majesté et le général de Gaulle », le « Manifeste du 27 octobre 1940 relatif à la direction de l’effort français dans la guerre », et la « Déclaration organique » complétant ledit Manifeste.
 
 
009 Juillet 1941. Depuis le 22 juin, les armées allemandes ont pénétré en U.R.S.S. La Légion des volontaires français contre le bolchevisme est né. Sur cette photographie, un de ses bureaux de recrutement avec, sous le portrait du maréchal Pétain, cette injonction : « Défense aux juifs de stationner devant cette vitrine. »
 
010 Août 1941. Dans les rues de Paris, aucune automobile privée ne pouvant plus circuler, règnent les vélos taxis. Celui-ci a pris pour nom ; « Pourquoi pas ? » ; En effet.
 

  ( à suivre ... ) 

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